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Manette Nacon Revolution Pro Controller 3 (PS4 & PC) Filaire

Manette Nacon Revolution Pro Controller 3 (PS4 & PC) Filaire

Prix habituel 19,500.00 DA
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Construction et ergonomie

Si la version 2 se montrait extérieurement identique à la version 1, cette 3e version du Revolution Pro Controller évolue. Sa forme générale ne change pas, elle est toujours un peu plus grosse qu'une DualShock 4, mais d'un gabarit finalement assez proche de celui d'une manette Xbox One. Par rapport à cette dernière, la manette de Nacon paraît toutefois un peu plus imposante en main avec ses poignées plus épaisses. En résulte un espacement des sticks analogiques plus important, pour une prise en main finalement différente.

 

La finition du plastique change aussi. Fini le plastique doux agréable au toucher, mais salissant et à l'usure plus rapide, place à une plus classique surface légèrement granuleuse, proche là encore de celle utilisée sur les manettes Xbox One. On n'y perd pas tellement au change pour autant, puisque la finition des deux premiers pads Revolution Pro Controller ne faisait déjà pas aussi "premium" qu'espéré, en comparaison des manettes plus cossues de Razer et Thrustmaster (Razer Raiju Tournament Edition et eSwap Pro Controller, par exemple).

Légère, mais pas trop

Contrairement à ces dernières, le Revolution Pro Controller 3 se passe de revêtement élastomère au niveau des poignées. À la place, on trouve un peu de relief sur les pièces amovibles donnant accès aux logements pouvant accueillir de petites masses métalliques (une paire de 10 g chacune, de 14 g et de 16 g). On peut ainsi alourdir la manette si l'on trouve ses 235 g trop légers. De quoi se distinguer un peu plus de la DualShock 4 et ses 218 g.

 

En ce qui concerne la connexion à la console ou à l'ordinateur, point de changement, cela se fait en USB-C à l'arrière de la manette, avec un connecteur standard et un logement assez large pour permettre l'utilisation d'autres câbles que le très bon câble de 3 m à gaine tressée et à ferrites livré avec la manette.

 

Sur cette 3e version, on profite toujours de boutons plus larges que ceux de la DualShock 4 (11,5 mm contre 10 mm) et aussi plus rapprochés les uns des autres (15 mm d'espacement contre 16 mm), afin de réduire les mouvements du pouce pour passer de l'un à l'autre.

 

Le retour de la croix

Du changement, il y en a en revanche concernant la croix directionnelle qui retrouve une apparrence plus classique. Intermédiaire entre la précédente et celle de la DualShock 4, son toucher est un peu plus mou. Elle est agréable à utiliser dans les jeux de combat, mais s'avère trop imprécise à cause de directions trop floues qui génèrent des erreurs d'activations, notamment des diagonales involontaires. Critique dans un jeu comme Tetris, par exemple.

 

Quant aux sticks analogiques, pas de révolution, mais un capuchon de stick droit concave et non plus convexe. Hélas, contrairement au Revolution Unlimited, le Revolution 3 ne permet pas de changer ses sticks analogiques si l'on préfère des axes plus larges ou des capuchons de forme différente. On apprécie toujours néanmoins l'angle d'inclinaison de 46°, plus élevé que les 38° des sticks de la DualShock 4, ainsi que leur axe en métal plus résistant et réduisant un peu les frottements au contact avec la coque. Cela contribue à la bonne précision générale des sticks analogiques.

 

Du switch Omron, à quoi bon ?

Dernière évolution notable, les gâchettes-boutons L1 et R1 changent de forme, leur course est un peu plus longue et, surtout, ils sont désormais associés à des interrupteurs signés Omron, fabricant réputé notamment dans l'univers des souris pour ordinateur. Hélas, on ne peut pas dire que cela soit une réussite tant on y perd en réactivité, alors même que cela aurait dû être le contraire. Le toucher est mou, le rebond faiblard et l'activation génère un clic assez bruyant, qui n'inspire pas vraiment confiance par ailleurs. Mieux vaut ne pas avoir à appuyer dessus de manière répétée.

 

C'est un peu mieux concernant les gâchettes analogiques, même si le toucher ne nous séduits pas vraiment à cause de frottements qui se font ressentir. Leur précision s'avère néanmoins assez bonne. N'espérez pas pouvoir réduire leur course, Nacon ne proposant même pas cette option sur sa Revolution Unlimited.

Des boutons additionnels bien trop difficiles à utiliser

Mais le plus gros défaut du Revolution Pro Controller 3 se trouve derrière ses poignées, où sont disposés 4 boutons additionnels. Bien que Nacon ait totalement revu sa copie en abandonnant les sortes de commutateurs à 2 positions utilisés sur les deux premières versions de la manette, il réussit à faire encore pire avec des boutons très difficiles à actionner.

 

Sur le papier, l'idée semblait pourtant bonne, majeurs et annulaires tombant assez bien au-dessus des boutons, mais, dans la pratique, on les identifie mal au toucher et les enfoncer demande trop d'effort. Passe encore pour les boutons du haut que l'on active avec les majeurs, mais pour enfoncer ceux du bas, on a toutes les chances de bouger les pouces involontairement, avec l'impact que cela peut avoir sur le contrôle des sticks analogiques. Quitte à choisir une telle disposition, autant ne mettre que 2 larges boutons comme Razer l'a fait sur ses Raiju. En comparaison, même la solution basique adoptée par Thrustmaster pour son eSwap Pro Controller nous paraît plus confortable. Autant dire que nous sommes ici à des années-lumière de la commodité des palettes d'une Xbox Elite 2 Series.


Personnalisation et configuration

Un logiciel à l'ergonomie toujours un peu discutable

Au chapitre de la personnalisation, vous l'aurez compris, cette manette "Pro" ne propose pour ainsi dire aucun choix. En revanche, elle garde toutes les options de configuration de ses aînées via un logiciel une nouvelle fois revu. Baptisé "Revolution Software 3", il est un peu plus simple à utiliser, sans toutefois devenir particulièrement intuitif. La faute à des entrées multiples vers de mêmes fonctions, notamment pour ce qui est de l'édition et de la gestion des profils. Une fois compris son fonctionnement, on parvient cependant assez vite à modifier ce que l'on souhaite, qu'il s'agisse de changer l'affectation des boutons, modifier la courbe de sensibilité des sticks ou encore ajuster les zones mortes des gâchettes.

 

Dans le même esprit, un bouton permet maintenant de tester nos réglages directement dans le logiciel. Il aurait cependant été à la fois plus simple et plus intuitif de voir directement l'effet de ceux-ci dans le panneau de configuration de chaque organe de commande, comme cela se fait dans les logiciels de manettes concurrentes.

 

4 profils en mémoire et du partage entre utilisateurs

Bon point, il est possible de partager nos profils entre utilisateurs, même s'il faut pour cela sortir du logiciel et nous rendre sur le site du fabricant. Une gestion intégrée au logiciel aurait tout de même été plus comode.

Heureusement, une fois tous ces réglages effectués et les profils attribués aux 4 emplacements disponibles (Nacon proposant aussi 4 profils par défaut), on passe facilement de l'un à l'autre par un bouton dédié. Une led s'allume alors en rouge pour indiquer quel profil est actif. Si l'on préfère utiliser la manette avec sa configuration par défaut, il suffit de repasser du mode 2 au mode 1 avec le commutateur à 3 positions situés lui aussi sur le dessous. La dernière position permet de basculer en mode PC pour une utilisation avec Windows ou macOS. Pour chaque mode, le halo lumineux entourant la base du stick droit change de couleur (couleur réglable dans le logiciel).

 


Précision et réactivité

À l'heure des essais en jeu, la question qui nous importe demeure : ce gamepad Revolution Pro Controller 3 est-il plus précis et rapide qu'une manette DualShock 4 ?

En ce qui concerne les boutons, on peut d'emblée regretter le choix de Nacon de ne pas opter pour des interrupteurs mécaniques qui auraient pu améliorer leur réactivité. Non pas que ceux de cette 3e version soient mauvais, mais le gain espéré par rapport à ceux de la DualShock 3 n'est pas vraiment là. On pouvait espérer du mieux au niveau des gâchettes-boutons L1 et R1, mais, comme nous l'avons vu, le résultat s'avère très décevant. Même chose pour les 4 boutons supplémentaires derrière les poignées, difficilement utilisables dans le feu de l'action.

Sauvée par ses sticks

Finalement, ce sont les sticks analogiques qui sauvent ce Revolution Pro Controller 3 du naufrage, puisque leur précision s'avère déjà très bonne par défaut et peut être renforcée avec les bons réglages de sensibilité dans le logiciel de la manette. Grâce aux 4 profils, on peut ensuite passer d'un style de jeu à l'autre en profitant à chaque fois du meilleur réglage possible, ce qui s'avère plutôt confortable.


 

 

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